Lot # : 92 - ANDREI ZADOROZNY OIL ON BOARD 1957

WORK 23.5 X 19.5 INCHES - FRAME 29.75 X 26 INCHES - 100% OF THE PROCEEDS WILL GO TO BENEFIT UKRAINIAN CLUB OF MONCTON SPECIFICALLY THEY AIM TO UTILIZE THE FUNDS RAISED FROM THE SALE TO ACQUIRE AN EVACUATION VEHICLE FOR THE MEDICAL PERSONNEL WHO TIRELESSLY EVACUATE THE WOUNDED ALONG THE ZAPORIZHZHIA DIRECTION. Artiste de grand talent, Andreï Michael Zadorozny est né dans une famille noble, le 27 mai 1921, à Borsziv, en Ukraine. Dans son pays natal, une grande solitude a profondément marqué son enfance, ayant été tenu loin des jeux qui animent les enfants de son âge alors que, très jeune, il se devait d'être un petit homme sérieux, encadré qu'il était, par un précepteur chargé de son éducation. Puis peu avant la guerre, en 1937, il avait déjà seize ans, il arrive au Canada. Par la suite, à l'âge de vingt-cinq ans, il a entrepris des études à l'École des Beaux Arts de Montréal (1946-1949) sous la tutelle d'Arthur Lismer, Goodrich Roberts et Jacques de Tonnencourt. En outre, il est plus que probable qu'il ait également subi l'influence de A. Paul Weber, ce qui lui fera dire que « l'art se trouve d'abord dans l'âme de l'artiste. » Plus tard, il deviendra lui-même professeur d'arts plastiques au Father McDonald High School de Ville Saint-Laurent, où il aimait enseigner l'art à quiconque se sentait prêt à le recevoir. Très intime avec la nature et ayant développé une affinité exceptionnelle pour la lumière et les couleurs, il peignait de toute évidence au rythme de ses impulsions les plus spontanées. "Cet art n'est pas fait pour les yeux habitués à se délecter de vagues couchers de soleil ou de calendriers populaires. Son art est là pour les âmes fortes et trempées" écrivait de lui dans Petit Journal, Rolland Boulanger, en 1950. Déjà en 1962, la beauté tantôt classique, tantôt sauvage de ses aquarelles l'éloigne irrémédiablement de la fragilité des aquarellistes de l'époque. Doté d'un tempérament ardent, cela a fait naturellement de lui un grand passionné qui a consacré toute sa vie à son œuvre, et du même souffle refusant catégoriquement tout compromis qui aurait eu pour effet de dénaturer son art. " Jamais je ne consentirai à peindre dans le but de vendre mes œuvres. Même si mon œuvre n'arrive pas à me faire vivre, je continuerai de peindre en suivant mon instinct et ma nature propre. " Aussi fougueux qu'un cheval sauvage (sic), il affectionnait particulièrement toutes les formes en mouvement. Doué d'un esprit fier, intense et farouche, il ne faut pas s'étonner qu'il ait été amené progressivement à répugner l'art moderne qui ne représentait aucun intérêt à ses yeux. Il a été sans cesse tourmenté par une grande tristesse : n'avait-il pas été absent au moment du décès de sa mère qu'il chérissait, et surtout séparé de ses enfants pendant plusieurs années... L'artiste a vécu seul dans une chambrette pendant dix longues années. C'est ainsi que, répudié par les siens et ignoré par ses pairs, il fuyait les foules bien qu'il ait toujours apprécié le contact de gens qui, comme lui, s'enflammaient à discourir d'art, de littérature ou de musique classique. Andreï M. Zadorozny est décédé des suites d'un cancer le 15 février 2001. Hélas ! Atteint de la maladie d'Alzheimer depuis les cinq dernières années, sa vue et sa mémoire lui faisant défaut, il ne peignait presque plus. Toutefois, fidèle à lui-même, il a vécu intensément jusqu'à la fin aux côtés de sa compagne adorée avec qui il partageait sa vie depuis 1974. Cet artiste contemporain hors du commun, laisse à la postérité une œuvre considérable toute remplie de générosité et de sagesse reconnue à sa juste valeur par un large public. On retrouve des œuvres de ce grand peintre dans plusieurs collections de Musées Canadiens et Américains ainsi que plusieurs collections corporatives et privées. A very talented artist, Andreï Michael Zadorozny was born into a noble family on May 27, 1921, in Borsziv, Ukraine. In his native country, a great loneliness deeply marked his childhood, having been kept away from the games that animate children of his age while, very young, he had to be a serious little man, supervised as he was, by a tutor responsible for his education. Then shortly before the war, in 1937, he was already sixteen years old, he arrived in Canada. Subsequently, at the age of twenty-five, he began studies at the École des Beaux Arts de Montréal (1946-1949) under the tutelage of Arthur Lismer, Goodrich Roberts and Jacques de Tonnencourt. In addition, it is more than likely that he was also influenced by A. Paul Weber, who made him say that “art is found first in the soul of the artist. » Later, he himself became a visual arts teacher at Father McDonald High School in Ville Saint-Laurent, where he loved teaching art to anyone who felt ready to receive it. Very intimate with nature and having developed an exceptional affinity for light and colors, he obviously painted to the rhythm of his most spontaneous impulses. “This art is not made for eyes accustomed to delighting in vague sunsets or popular calendars. His art is there for strong and tempered souls” wrote of him in Petit Journal, Rolland Boulanger, in 1950. Already in 1962, the sometimes classic, sometimes wild beauty of his watercolors irremediably distanced him from the fragility of the watercolorists of the time. Endowed with an ardent temperament, this naturally made him a great enthusiast who devoted his entire life to his work, and at the same time categorically refusing any compromise which would have had the effect of distorting his art. “I will never agree to paint with the aim of selling my works. Even if my work does not succeed in making me live, I will continue to paint following my instinct and my own nature.” As fiery as a wild horse ( sic), he was particularly fond of all forms in motion. Endowed with a proud, intense and fierce spirit, we should not be surprised that he was gradually led to reject modern art which represented no interest in his eyes. He was constantly tormented by great sadness: had he not been absent at the time of the death of his mother whom he loved, and above all separated from his children for several years... The artist lived alone in a small room for ten long years. This is how, repudiated by his family and ignored by his peers, he fled the crowds although he always appreciated the contact of people who, like him, were passionate about discussing art, literature or music. classic. Andrei M. Zadorozny died of cancer on February 15, 2001. Alas! Suffering from Alzheimer's disease for the last five years, his eyesight and memory failing him, he hardly painted anymore. However, true to himself, he lived intensely until the end alongside his beloved partner with whom he had shared his life since 1974. This extraordinary contemporary artist leaves to posterity a considerable body of work full of generosity. and wisdom recognized at its true value by a wide audience. Works by this great painter can be found in several collections of Canadian and American Museums as well as several corporate and private collections.